Adoptée en 1962, la loi Malraux a été mise en place sous l’impulsion d’André Malraux, alors ministre de la Culture. Son objectif principal est de protéger et de restaurer les immeubles situés dans des secteurs historiques tout en offrant aux investisseurs des avantages fiscaux attractifs.
Voici une loi qui défit le temps ! Depuis 1962 cette loi a connu des politiques différentes concernant l'urbanisme et l'immobilier ancien, précisément des monuments remarquables et de ce fait n'a pour ainsi dire jamais été abandonnée, tant elle à jouer pleinement son rôle dans les villes dotées de quartiers historiques, en particulier.
Ce dispositif encourage la restauration complète de biens immobiliers situés dans des secteurs sauvegardés ou des zones protégées. En contrepartie, les propriétaires bénéficient d’une réduction d’impôt calculée sur le montant des travaux engagés.
Les zones concernées sont :
Depuis 2017, les investisseurs peuvent défiscaliser :
Ces réductions sont appliquées sur un plafond de 400 000 € de travaux répartis sur 4 ans, soit une défiscalisation maximale de 120 000 €.
Si la réduction d’impôt dépasse l’impôt dû, elle est reportable sur 3 ans.
Pour bénéficier du dispositif, certaines obligations doivent être respectées :
La loi Malraux permet :
✔ Une forte défiscalisation pour les contribuables fortement imposés
✔ Une valorisation patrimoniale grâce à l’acquisition d’un bien historique
✔ Une diversification du patrimoine immobilier
Toutefois, il s’agit d’un investissement exigeant en raison de la réglementation stricte et du coût des travaux souvent élevé.
La loi Malraux est un outil puissant pour préserver l’architecture historique tout en bénéficiant d’un avantage fiscal significatif. Idéale pour les investisseurs avertis, elle combine défiscalisation, prestige et valorisation du patrimoine.
un investissement en loi Malraux doit être bien préparé et s’inscrire dans une stratégie patrimoniale à long terme.
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